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Dans un communiqué de presse daté du 26 août dernier, la Commission nationale des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC) dénonce le non respect par certains acteurs de la communauté éducative, en l’occurrence, les parents des droits des enfants en matière d’orientation scolaire et professionnelle. Toute chose qui passe par la forte tendance à imposer aux enfants leurs choix et à projeter leurs propres ambitions sur ces derniers, les empêchant ainsi de donner le meilleur d’eux même et de s’épanouir dans les métiers pour lesquels ils sont naturellement doués.

Pourtant, « l’orientation scolaire de l’enfant apprenant appartient concomitamment à l’enfant, aux parents et aux professionnels de l’orientation scolaire », rappelle la commission. Elle relève en outre que l’inadéquation à la fois qualitative et quantitative formation-emploi consécutive à un défaut d’orientation scolaire ou à une mauvaise orientation scolaire est l’une des causes du chômage des jeunes au Cameroun.

Pour cela, l’instance présidée par, James Mouangue Kobila, invite les parents à nouer et à entretenir un vrai dialogue approfondi et constructif avec les enfants et les professionnels de l’orientation scolaire. « Car, cette approche permet de verbaliser les envies, à prendre conscience des singularités de l’enfant et à développer sa confiance en soi. Etant donné en outre que l’indispensable dialogue parent-enfant-conseillers d’orientation à un grand impact positif sur le développement de l’enfant comme sur l’essor du pays », peut-on lire dans ce communiqué. En sus et pour ne citer que ces cas, la commission invite les parents à encourager les adolescents à effectuer des stages dans les structures qui travaillent dans les domaines qui les attirent. Ce, dans l’optique de concrétiser les concepts abordés, découvrir la réalité des métiers qui existent dans ces domaines, de se confronter aux réalités du terrain et d’affiner leur projets d’orientation.

Au gouvernement, la commission recommande entre autres : La création des centres d’orientation scolaire sur toute l’étendue du territoire ; la sensibilisation des parents et des instituts d’enseignement supérieur publics et privés sur l’importance du rôle des professionnels de l’orientation. Elle recommande en outre aux recteurs des universités de veiller à ce que chaque préinscription pour l’année universitaire 2023-2024 soit précédée d’une orientation conduite par un professionnel de l’orientation.

Enfin, la commission invite les parents, les élèves et les étudiants à plus d’écoute et de compréhension les uns envers les autres et à maintenir un dialogue constructif pour une orientation scolaire au service de l’épanouissement de l’enfant et du développement socio-économique de la nation.

Julien Efila

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