D'après indiqué un communiqué publié à l’issue d’une rencontre, il ya quelques jours, à Abidjan entre le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara et le président de la Commission de l’organisation régionale, Omar Alieu Touray, le prochain sommet ordinaire de la Cedeao “aura lieu le 10 décembre à Abuja”, capitale du Nigeria.
Ce sommet annoncé est une nouvelle rencontre des dirigeants des pays de l'espace Cedeao depuis le mois d'août et dont les travaux étaient largement consacrés au Niger avec l'arrivée à la tête pays des militaires suite à un coup d’Etat contre le régime du président Mohamed Bazoum démocratiquement élu. Les Chefs d’Etat ouest africain avaient brandi la possibilité de déloger les nouveaux maîtres du Niger par une intervention militaire sans moins oublier de sanctionner sévèrement le pays par un embargo.
Quatre mois plus tard, l'intervention militaire n'a pas toujours eu lieu et le président Bazoum dont la libération a été fortement réclamée est toujours entre les mains des nouvelles autorités du pays. Il n'a ni retrouvé son fauteuil présidentiel et n'est non pas libre de ses mouvements. De leur côté, les nouvelles autorités du Niger, déjà soutenu par une bonne franche de la population, ont considérablement augmenté ce soutien dans le pays tout comme à l'international.
Les populations quant à elles, ont développé une grande résiliation face à la situation économique sur le terrain. Cela ne suffit pas, estiment des experts car la dégradation se vit le jour au jour, le Niger ne pouvant continuer à évoluer sans échanger avec ses voisins. Le pays dépend en partie par exemple du port de Cotonou.
C'est dans ce contexte que se tiendra ce sommet. Un contexte marqué également par la situation trouble en Guinée Bissau où on parle de plus en plus d'une tentative de coup d’Etat. Un coup de force de trop dans une sous région décidée à ne plus en entendre parler.
La Rédaction
