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Thomas Kamguia, étudiant pour un semestre à Séoul en Corée du Sud, s'est reconverti dans le commerce des chaussures et sacs dames. Deux ans après cette reconversion, il est devenu le plus riche de sa famille. Reportage. 

 Pas de réussite sans sacrifices, telle a été la motivation de Thomas après ses études à l’université de Sungkyunkwan à Séoul (SKKU) où il a été admis en 2015. C'était dans le cadre de son échange international de niveau Master pour son dernier semestre d’étude.

Après l'avoir obtenu avec bravoure, Thomas sous le conseil des proches a jugé idoine de changer son visa d'étudiant en business visa, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il apprécie sa nouvelle casquette'' Faire le commerce ici est mieux qu'au Cameroun. Depuis que j'ai commence ce business, j'ai fais voyager deux de mes soeurs et j'ai financé leurs études. En plus de cela,  j'ai envoyé l'année dernière un conteneur de chaussures et vêtements de seconde main au pays.''

A l'heure actuelle, Thomas est entrain de finaliser le chargement de son deuxième conteneur. Dans son domicile au quartier Ansan,'il est pratiquement difficile de se frayer un passage tant la marchandise a occupé tous les espaces. comment en est il arrivé la? Thomas raconte:'' c'est un ami qui m'a ''branché dans ce commerce. j'ai commencé avec deux millions de won, l'argent que je prévoyais payer la scolarité pour continuer mes études. Mais suivant le conseil de mes proches, j'ai du abandonner pour me consacrer au commerce déclare t-il avant de poursuivre qu'ici il y a un marché appelé ''Dandaemun'' les articles s'y vendent très moins chers. j'achète une paire de chaussures entre 1500 et 2000 wons que je revends ici entre 5000 et 10.000 wons aux étudiants et citoyens coréens à domicile. Généralement je propose mes articles au cours des différentes associations africaines qui se tiennent ça et là. Les sacs à main, je les achète entre 3000 et 5000 et je les revend entre 20.000 et 35.000 wons. Je réalise parfois 100/100 voire 300/100 de bénéfice par article. sans compter l'argent qui vient du pays après la vente de ses marchandises.''Certes Thomas a réussi dans cette reconversion mais les débuts n'ont pas été faciles au niveau de la douane raconte t-il.'' j'ai eu trop de difficultés avec mon premier conteneur j'ai dépensé plus de cinq millions pour le dédouaner à cause des tracasseries énormes au moment du chargement ici.'' Thomas fait ainsi parti de milliers de camerounais qui ont quitté le pays pour venir faire fortune à l'étranger. même si au premier plan, continuer les études était le motif majeur.''vous savez J’ai toujours voulu partir étudier à l’étranger ! Déjà, lorsque j’étais étudiant en DUT, je voulais faire un DUETI à l’étranger. Finalement, j’avais participé aux concours et rejoint une école de commerce en admission parallèle. Je savais à l’avance que celle-ci me permettrait de partir au moins pour 6 mois à l’étranger. Une fois dans l’école, je voulais avant tout une destination vraiment éloignée, pour découvrir une nouvelle culture difficilement accessible depuis. C’était plus particulièrement l’Asie et l’Océanie qui m’intéressaient. Mon classement interne au sein de l’école, en fin de premier tiers de promotion, m’a donné l’opportunité de partir en Asie. J’ai longtemps hésité entre Bangkok et Séoul. On entend beaucoup parler de la Chine, du Japon ou de l’Inde comme destination d’études, beaucoup moins de la Corée du Sud ou de la Thaïlande. Cet aspect assez nouveau m’a attiré et j’ai choisi la Corée du Sud après des retours très positifs de la part de ceux qui étaient partis précédemment. Aujourd'hui' en plus de mon master en commerce économiquement je ne me plainds pas'' raconte t-il. A 30 ans, Thomas est "multi-millionnaire" grâce au commerce.

Dieudonne Ngassam à Séoul

 

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