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Ainsi peut-on tenter de résumer la situation du VIH sur le continent aujourd'hui. Le nouveau rapport a été publié  jeudi, 20 juillet à Paris par l'ONUSIDA. Globalement, d'ici 2030, l'épidémie de sida pourrait être éradiquée en 2030 d'après Michel Sidibé, directeur exécutif de cet organisme, si les derniers obstacles sur le chemin sont balayés. Parmi ces obstacles, on note entre autres, l'inégale répartition au monde des avancées enregistrées dans le cadre de la lutte contre cette maladie, l'inégale progression vers les “objectifs 90-90-90”, l'accès au traitement qui n'est  pas suffisamment garanti à certaines couches de la population, le rythme de diminution plutôt encore lent  du nombre de nouveaux cas d’infection. Dans ce décor sombre et de retard, l'Afrique de l’Ouest et centrale restent  parmi les régions au monde qui nécessitent une grande attention selon ce rapport, lequel reconnait toute de même des progrès notoires dans le cadre de la lutte et l'éradication du VIH à travers la planète.

(c) photo: unaids.org

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA a été lancé à Paris en présence de la maire de Paris, Mme Anne Hidalgo, du directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé et de plusieurs autres intervenants. Il dresse l’état des lieux de l’épidémie due au VIH pour l’année 2016 et apporte également  de bonnes nouvelles et pistes pour éradiquer l'épidémie.  Le  document suffisamment détaillé présente les données les plus récentes sur la maladie, notamment le nombre de personnes sous traitement antirétroviral et de personnes qui vivent avec  le  VIH, ainsi que le nombre des nouvelles infections et des décès liés au sida dans le monde.  Outre l'Afrique de l'ouest et centrale qui constituent encore une source de préoccupation pour l'ONUSIDA, la situation en Afrique du Nord, au Moyen-Orient n'est pas aussi reluisante. Pour ce qui est de l'Europe de l’Est et de l'Asie centrale, le rapport évoque un cas alarmant . Mais tout n'est pas sombre sur le continent noir. D'après un communiqué publié sur le site http://www.unaids.org, « l'Afrique de l’Est et l’Afrique Australe ouvrent la voie de la réduction de 30% du nombre de nouvelles infections par le VIH depuis 2010 – Malawi, Mozambique, Ouganda et Zimbabwe ont réduit de presque 40% ou plus le nombre de nouvelles infections par le VIH depuis 2010.»


L’éradication du sida d’ici 2030

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA s'est voulu encore rassurant au regard du chemin parcouru, de celui qui reste et des efforts qui sont attendues de toute la communauté internationale et des populations elles-même. En 2015, les nouveaux cas d’infection s’élevaient à 2,1 millions. En 2016, on constate une chute qui porte à  1,8 million de personnes nouvellement infectées par le VIH dans le monde, soit environ 5 000 cas par jour pour un nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde  à 36,7 millions au cours de l'année 2016. Les traitements disponibles et accessibles traduisent cette chute enregistrée au fil des années, le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral  ayant augmenté. Le rapport présenté évoque même un record, 53 % des personnes vivant avec le VIH. Depuis 2010 par exemple, le nombre des nouvelles infections a baissé de 11 % chez les adultes et de 47 % chez les enfants selon cette nouvelle publication de référence. Ce qui a également eu une répercussion sur le nombre  de décès  dus à des maladies liées au sida: 1 million en 2016  au lieu de 1,1 million en 2015. « C’est historique, lorsque nous avons avancé les objectifs 90-90-90 en 2014, on nous a dit que ce serait impossible. Malgré des budgets qui n’ont pas augmenté, nous sommes parvenus à donner accès au traitement à 2,4 millions de personnes supplémentaires. Combinés aux programmes de prévention et aux activités de dépistage, les traitements donnent des résultats positifs. Entre 2003, où 4 % des personnes vivant avec le VIH étaient traitées, et 2016, le nombre des décès a été réduit de moitié. » s'est réjouit Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.  D'après le communiqué publié sur le site de l'organisme onusien « L’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, l’Europe de l’ouest et l’Europe centrale, ainsi que l’Amérique Latine devraient atteindre les cibles 90-90-90 d’ici 2020. En Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, 76% des personnes porteuses du VIH informées de leur séropositivité ont accès au traitement antirétroviral, et 83% des personnes sous traitement ont des niveaux de VIH indétectables - ce qui équivaut à 50% de l’ensemble des personnes porteuses du VIH en Afrique de l’Est et Afrique Australe sont viro-inactivées. Les Caraïbes ainsi que l’Asie et le Pacifique peuvent également atteindre les objectifs 90-90-90 si les programmes sont davantage accélérés


26 milliards  de dollars US avant 2020

« Il faut fournir des services plus près des habitations et des lieux de travail sera un facteur clé d’éradication» estime le patron de l'ONUSIDA. Autre défi majeur de l'heure, c'est celui du renforcement de la mobilisation financière pour la lutte cette épidémie pour pouvoir atteindre l'objectif  fixé de 2020. Selon Michel Sidibé, le niveau d’investissement en Afrique de l’Ouest et centrale est en déça de qu’il faudrait pour parvenir à atteindre les objectifs fixés pour 2020. Il manque  encore des moyens financiers, environ 1,9 milliards de dollars d'après lui. Les fonds disponibles en 2016 pour l’Afrique de l’Ouest et centrale par exemple a-t-il révélé, étaient de 2,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 65 %. Dans le même temps, ceux destinés à l’Afrique de l’Est et australe atteignaient 9,6 dollars, soit un doublement entre 2006 et 2016. 26 milliards de dollars US (environ 23 milliards d'euros) sont nécessaires pour la réponse mondiale au VIH d’ici 2020 a expliqué le directeur de l'ONUSIDA

Pangrace N.

 

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