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Acte 3 de notre série, le portrait-robot des candidats retenus par Elections Cameroon(ELECAM).  Au-delà du parcours des personnalités en présence, nous voulons esquisser une première grille de lecture afin d’évaluer leurs chances de remporter le scrutin. Parmi ces 9, il y’a Garga Haman Adji, celui que la presse nationale avait baptisé « le chasseur de baleines » au lendemain de sa démission du gouvernement de la République au milieu des années quatre-vingt –dix a défrayé la chronique en s’illustrant négativement sur le premier plateau de débat télévisé organisé par la télévision nationale.

 

Celui que la presse nationale avait baptisé « le chasseur de baleines » au lendemain de sa démission du gouvernement de la République au milieu des années quatre-vingt –dix a défrayé la chronique en s’illustrant négativement sur le premier plateau de débat télévisé organisé par la télévision nationale.

Interrogé sur cette « affaire Garga » par des confrères, l’homme a donné une version des faits qui veut que dans sa pensée, la journaliste qui devait intervenir sur le plateau pour faire le point des réactions des internautes était une militante de l’Union Démocratique du Cameroun. Il tient d’ailleurs à préciser que le synopsis de l’émission qui lui avait été présenté prévoyait un face à face entre lui et le communicateur du RDPC parti au pouvoir, en l’occurrence le ministre des enseignements supérieurs, Jacques Fame Ndongo. Au final il s’agit d’une polémique qui a mis en relief l’un des traits de caractère du candidat Garga Haman Adji, l’intolérance. En d’autres termes, quelque soient les raisons avouées ou non, il reste que la courtoise dans l’espace public est un impératif qui distingue les grands hommes.

Il faut se souvenir que dans la mouvance du multipartisme naissant des années quatre-vingt-dix, Garga Haman Adji crée l’ADD, parti politique qu’il dirige depuis lors. Sa démission du gouvernement avait défrayé la chronique et suscité une vague de sympathies. L’homme dénonçait le manque de sanctions infligées aux détourneurs de fonds publics, d’autant plus qu’il en avait pris certains « la main dans le sac ». Garga Haman a donc traîné longtemps l’image d’un homme intègre, véritable chantre de la bonne gouvernance. Ceci lui a valu d’être nommé à Commission anti- corruption CONAC. Il s’y est d’ailleurs illustré par sa gestion du dossier des compagnies de téléphonie mobiles et leur taxation fantaisiste par le régulateur du secteur. Une affaire qui a mis à mal les réseaux maffieux tapis dans l’ombre et bénéficiant des rétro commissions. Malheureusement certaines mauvaises langues se sont levées pour dire que Garga avait outre passé les termes de référence de la mission et le silence radio a repris ses droits.

Le vainqueur du scrutin du 7 octobre est connu

Au terme de sa contribution à l’émission télévisée sus évoquée, le candidat Garga Haman Adji a clairement fait savoir à l’opinion publique que le président de la république sortant allait emporter la bataille. Il ne croit pas en l’opposition aussi est- il clair que l’ADD votera pour le candidat du RDPC. La leçon à tirer de cette déclaration publique du candidat de l’ADD à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain est que les dés sont pipés et tout est mis en place pour que le statu quo reste de mise au sommet de l’état.

Pour certains analystes politiques, il aurait été plus judicieux que Gaga soit absent du starting bloc pour que les vrais forces en présence s’affrontent. Sa présence va diminuer du temps d’antenne aux candidats, mais surtout brouiller la visibilité, d’autant plus qu’il a un discours à la limite versatile. Au final, quoique revendiquant la troisième place à une récente élection présidentielle à laquelle il participait, il est convaincu qu’il ne sera pas élu pour accéder au palais d’Etoudi. Comme quoi l’essentiel pour Garga Haman Adji serait de participer…

Pierre Pochangou

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