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Cet espoir aux producteurs agricoles et artisanaux du continent  vient de  l'Organisation Africaine de la Propriété intellectuelle(OAPI) qui a lancé la deuxième phase du Programme d'Appui à la mise en place des Indications Géographiques dans les Etats Membres, le PAMPIG. Après le poivre de Penja, le miel d'Oku au Cameroun et le café Ziama Macenta en Guinée Équatoriale, les tous premiers produits agricoles labélisés et qui ont bénéficié de cet appui, l’organisme promet des bonnes nouvelles aux paysans. D’autres labels verront le jour bientôt  avec tout ce qu’il y’a comme avantages pour les producteurs et leurs pays.

Il est question, selon Denis Bohoussou, le Directeur Général de l'OAPI, de capitaliser les acquis qu'on a eu avec la première phase et essayé d'étendre le système d'indication géographique. La cérémonie de lancement de cette deuxième phase du PAMPIG s’est déroulé dans la capitale camerounaise, le 02 novembre 2017 en présence du partenaire technique et financier de l'OAPI, l'Agence Française de Développement(AFD).

« Valorisation des produits locaux par le mécanisme des indications géographiques en Afrique : quelles stratégies pour les Etats membres de l'OAPI? », c’est sur ce thème que tournent les activités marquantes du PAMPIG II. Quatre pays membres de l'institution africaine parmi les 17 pays, sont en lice. Les différents produits artisanaux et agricoles seront sélectionnés grâce à une équipe pilotée par un consultant. Selon le communiqué de presse, il est attendu qu'à la fin du programme au moins six nouvelles indications géographiques (IG) soient opérationnelles.   D’après le Directeur Général de l'OAPI, « Les produits ne sont pas encore connus ». Toutefois, les comités nationaux IG sont à pieds d'œuvre a-t-il précisé. C'est le cas du point focal national des IG au Cameroun, Messa Messi Albert Bernard. D'après lui, plus de 15 produits sont déjà été répertoriés (...). Le comité national de promotion des IG va se réunir pour proposer les premiers produits qui devront bénéficier de l'appui de cette deuxième phase a-t-il révélé. Selon le point focal,  parmi les quinze produits répertoriés en terre camerounaise, on note deux produits de rente à savoir le cacao et le café. Autres produits choisis, l'ananas de Bafia, '' le Clichi '' de Garoua et bien d'autres.

Quant au bilan de la première phase de PAMPIG,  à en croire le Directeur Général de l'OAPI, il est très positif. Selon lui, lorsqu'un produit est sans indication géographique, il est vendu par exemple à 2.000 frs CFA et lorsqu’on est en situation où il y’a des indications géographiques, il est vendu à 10.000 frs CFA. « Vous voyez qu'il s'agit d'une valeur ajoutée considérable » conclut-il. L'atout principal de ce programme est l'expertise acquise par les différents producteurs artisanaux et agricoles du processus de l'IG jusqu'à la fin. Le poivre de Penja, le miel d'Oku au Cameroun et le café Ziama Macenta en Guinée Équatoriale sont les tous premiers produits agricoles bénéficiant de cet appui.

Selon l'institution africaine, l'un des enjeux est de maintenir la place des producteurs, peu équipés et parfois laissés pour compte dans le processus de production afin de leur assurer une meilleure part de la valeur ajoutée. Et aussi, de susciter la mise en place des  politiques publiques de soutien aux produits locaux dans la conquête de marchés de niche et leur insertion dans le commerce international par la valorisation de leur qualité et leur typicité.

A.N.

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